venerdì 19 febbraio 2016

Les regards de l'amour

Les regards de l'amour
Revue du film "Mon roi"
Mais comment on peut douter que Tonina, à la fin du film, ne regarde pas avec les yeux de l'amour son Giorgio?
Après l'ouverture initiale, merveilleuse séquence panoramique du Mont-Blanc avec la neige qui détermine la structure duale du film fonctionnant sur le plan continu de flashback et flashforward, le film commence et se termine avec les yeux de la protagoniste recherchant, sans se faire voir, son amoureux.
Dans la scène de la discothèque, le réalisateur renvoie, avec une plus ou moins consciente citation, "La grande beauté" de Sorrentino et se concentre sur la personnalité des protagonistes, sans trop de mots, laissant l'intensité dramatique de la musique électronique exprimer la force d'attraction magnétique et mortelle qui se développe entre eux. Enfin dans une école, le regard de la femme retombe sur l'homme comme pour la première fois. C'est une nouvelle découverte pour un détail du visage, les mains, le sourire, mais l'espace lui-même suggère que le temps a passé et n'a pas passé en vain. Beau film d'amour, de passion avec sa colère, avec le feu allumé et le battement du coeur, avec son message positif dans les mots d'une grande Tonina. C'est un caractère moderne, mais avec un fond beaucoup plus traditionnel qu'on ne le pense, une femme jetant son avertissement au coeur du film contre un monde, où tout est consommé et jeté, et luttant de toutes ses forces contre ce mauvais monde. Elle dénonce ses cris dans le monde entier baby-enfant-faux corrompu extrême-destructeur et meurtrier de lui, Giorgio qui va traverser sa formation et elle l'aide à ne pas se perdre, à ne pas finir mal, à se racheter. Bon film qui, comme le film de Sorrentino, parle d'un sauvetage, d'un espoir contre la dérive de l'Ouest destructrice et nous dit que la femme peut, avec son amour et avec sa force, racheter le monde.

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